Afin de valoriser sa ressource, la République du Gabon a décidé de classer selon trois échelons les niveaux de transformation du bois. Il est à noter que les niveaux de transformation du bois sont divers suivant les pays.
L’ATIBT avait également retenu 3 niveaux.
Nous reprenons ici les différents niveaux de transformation du bois qui devraient être adoptés par la République du Gabon.
Première transformation : équarris ou sciages de souches, fourches ou branches, avivés bruts, plots, poteaux, plaquettes, sciures, copeaux, pâte à papier, charbon de bois (en vrac), placages tranchés ou déroulés.
Deuxième transformation : bois traités, bois séchés artificiellement, placages tranchés ou déroulés séchés, bois moulurés, rabotés ou poncés, lames de bois massif semi-finies, bois tournés, carrelets de menuiserie (lamellés collés et/ou aboutés), pellets, briquettes et autres combustibles en vrac.
Troisième transformation : objets sculptés, instruments de musique et éléments d’instruments de musique, meubles et éléments de meubles, menuiserie (cadres, portes, fenêtres et éléments de cadres et fenêtres…), lames et profilés finis (parquets, bardages… ), marqueterie, panneaux (massifs, de particules, de fibres, OSB, contreplaqués, lattés, …), palettes et caisserie, plans de travail, fermettes industrielles, pieux et piquets, traverses de chemin de fer façonné (percées, entaillées ou chanfreinées), papier, carton, charbon de bois ensaché.
Au niveau de la troisième transformation, il apparaît essentiel d’adjoindre les bois hydrauliques. En effet, ils sont produits dans le cadre de « débits sur listes », c’est-à-dire des ordres spécifiques et à haute valeur. Ces bois hydrauliques, sont en vaste majorité produits à partir de : Bilinga, Niové, Azobé, Okan et Tali. Ils ne peuvent pas, en outre, être séchés.