Historique
Reconnaissant l’importance des forêts d’Afrique centrale ainsi que les menaces croissantes qui pèsent sur elles, les Chefs d’État d’Afrique Centrale se sont engagés officiellement en mars 1999 à Yaoundé, à œuvrer de manière concertée à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers de leurs pays.
Au terme de ce sommet, une déclaration commune en 12 résolutions dite « Déclaration de Yaoundé », fut signée et mandat fut donné aux Ministres en charge des forêts des pays respectifs de suivre sa mise en œuvre.
Fort de ce mandat des Chefs d’État, les Ministres en charge des forêts des pays concernés se sont réunis en décembre 2000 à Yaoundé pour la première session de la Conférence des Ministres en charge des forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) au cours de laquelle la première version du Plan de Convergence a été validée.
Sur la base de la déclaration de Yaoundé pour une dynamique régionale de conserver et gérer durablement les écosystèmes forestiers d'Afrique centrale, l'Assemblée générale des Nations Unies, en vertu de la résolution 54/214 du 1er février 2000, a invité et encouragé la communauté internationale à fournir un appui financier et technique aux pays d'Afrique centrale dans leurs efforts, pour la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers.
Au cours du Conseil Extraordinaire des Ministres de septembre 2004 à Libreville au Gabon, l’organisation devient la « Commission des Forêts d’Afrique Centrale » conservant le sigle COMIFAC.
Cette nouvelle dénomination est entérinée par le deuxième Sommet des Chefs d’Etat, de février 2005 à Brazzaville.
Par décision n° 31/CEEAC/CCEG/XIII/07 du 30 octobre 2007, la Conférence des Chefs d'État d'Afrique centrale a accordé à la COMIFAC le statut d'Organisme spécialisé de la Communauté Economique des États de l'Afrique Centrale (CEEAC), en charge des forêts et de l'environnement.