Comment stimuler plus de financements internationaux vers le Bassin du Congo?
Douala, Cameroun 27-28 février 2024- Le Secrétariat Exécutif de la COMIFAC et WWF organisent un atelier de coordination et de réflexion sur la gouvernance des initiatives de financements climatiques et de la biodiversité en faveur des forêts du bassin du Congo
L’ atelier a été convoqué en vue d’entreprendre des actions de socialisation et d’appropriation par les pays du bassin du Congo de l’Initiative COMIFAC-WWF et de réfléchir sur la gouvernance des initiatives de financements climatiques et de la biodiversité en faveur des forêts du bassin du Congo.
La rencontre devrait également permettre : d’ avoir une compréhension partagée et permettre une bonne coordination de l’Initiative COMIFAC-WWF au niveau de la COMIFAC et des Pays du Bassin du Congo ; de favoriser l’appropriation de l’Initiative COMIFAC-WWF par les Coordonnateurs Nationaux de la COMIFAC pour une bonne impulsion de l’Initiative dans les pays ; de valider les Termes de référence et l’agenda de socialisation et d’appropriation de l’Initiative COMIFAC-WWF par les pays du bassin du Congo ; de réfléchir sur les mesures de renforcement des capacités du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC; de susciter les synergies et la complémentarité avec les initiatives de financement climatique et de la biodiversité dans le Bassin du Congo ainsi que l’adhésion et la complémentarité avec les Partenaires Techniques et Financiers.
La cérémonie d’ouverture des travaux à été présidée par le Secrétaire Exécutif Adjoint et Coordonnateur Technique de la COMIFAC, NCHOUTPOUEN CHOUAIBOU, a Ces côtés le Dr Laurent Zacharie NZOOH DONGMO, Directory Policy and Partneuship Africa WWF.
Le Secrétaire Exécutif Adjoint et Coordonnateur technique de la COMIFAC a rappelé le rôle essentiel des forêts du bassin du Congo notamment pour la mise en œuvre de l’accord de Paris sur les changements climatiques et aussi pour la mise en œuvre du cadre mondial pour la biodiversité.; Cependant, le soutien financier aux solutions climatiques basées sur les forêts reste terriblement insuffisant, le financement actuel étant bien en deçà de ce qui est nécessaire pour réaliser des progrès significatifs. D’où la nécessité de déployer des mécanismes de financement innovants concevoir des politiques visant à renforcer les efforts de conservation et la résilience climatique. “S’il n’est pas question pour les pays du bassin du Congo de sacrifier leur Développement socioéconomique, il est plus nécessaire pour eux de développer de Nouvelles approches de financement de leurs forêts qui reconnaissent leurs efforts de conservation, de protection et de gestion durable des écosystèmes forestiers. Ces Nouvelles approches, objet de l’Initiative de la COMIFAC et du WWF, permettent de définir des options visant à augmenter les flux de financements des forêts afin de soutenir la transition pour le développement de l’économie verte tout en évitant la dégradation des forêts et en maintenant des écosystèmes forestiers intacts qui contribuent à la stabilisation du climat” a précisé Chouaibou Nchoutpouen.
Selon le Dr Laurent Zacharie NZOOH DONGMO, le manque de financement est dû au manque de confiance des bailleurs de fonds qui sont frileux quant – on parle de l’Afrique. Il est donc nécessaire de créer ce cadre de confiance pour permettre l’augmentation du flux financier du bassin du Congo.
Une trentaine de participants à savoir : Les Coordonnateurs Nationaux COMIFAC et leurs adjoints du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la RCA et de la RDC ; Un responsable en charge du financement climatique du Ministère des Finances du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la RCA et de la RDC ; L’équipe du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC ; Les Partenaires Techniques et Financiers : WWF, PNUD, BM, CEA, UE, BDEAC, CEEAC, KfW, GIZ, AFD, WCS, TNC, UICN, AWF prennent part à l’atelier.
La Déclaration de Yaoundé, un plan d’action en 12 points, avait ponctué le premier sommet des Chefs d’Etats et de gouvernement d’Afrique centrale – organisé avec le soutien du WWF. Depuis lors, le WWF œuvre aux côtés des pays membres de la COMIFAC, notamment pour soutenir la préservation de ses forêts. L’institution plaide pour des financements appropriés aux efforts qu’entreprennent les pays d’Afrique centrale en faveur de cet héritage naturel d’importance mondiale.