Début des travaux de la sixième assemblée des nations unies pour l’Environnement – Environews
La sixième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-6) s’est ouverte ce lundi 26 février, au siège du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) à Nairobi, au Kenya, avec un plan ambitieux pour la semaine à venir. Tout au long de la journée, les délégués se sont réunis en plénière et en Commission plénière (COW), qui ont initié deux groupes de contact visant à finaliser 19 projets de résolution et deux projets de décision transmis par le Comité à composition non limitée des représentants permanents (OECPR).
Plusieurs pays membres de la COMIFAC y sont représentés dont l’Angola avec la ministre angolaise de l’Environnement, Ana Paula Carvalho, Mme Rosalie Matondo, Ministre de l’Economie Forestière pour le Congo, le Rwanda par la Secrétaire d’Etat à l’Environnement Dr Claudine UWERA
La Présidente de l’UNEA-6, la marocaine Leila Benali, a reconnu le travail acharné qui a conduit à l’UNEA-6 et a souligné trois points d’inflexion qui imprègnent le travail et l’atmosphère de cette Assemblée. Elle a souligné les conflits majeurs qui ont de graves conséquences sur le monde.
Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, a appelé le nombre record de délégués présents à l’UNEA-6 à s’unir dans leurs efforts pour lutter contre la triple crise planétaire du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution en transcendant les divergences politiques. Elle a exhorté à élaborer des résolutions fortes qui renforceront les fondations environnementales sur lesquelles bâtir un avenir pacifique, équitable et durable.
Soulignant les engagements politiques en faveur d’une gestion durable de l’environnement, Zainab Hawa Bangura, directrice générale de l’Office des Nations Unies à Nairobi (UNON), a détaillé les futurs projets de rénovation du campus de Nairobi avec des caractéristiques écologiquement durables, notamment le reboisement, l’énergie solaire et la modernisation de la gestion des déchets.
Roselinda Soipan Tuya, secrétaire de cabinet du ministère de l’Environnement, du Changement climatique et des Forêts du Kenya, avertissant que le monde ne se porte pas bien actuellement, a exhorté à un changement de cap alors que la nature décline.
De nombreux groupes régionaux ont salué l’adoption du Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal (GBF), du Cadre mondial sur les produits chimiques (GFC) et de l’accord conclu dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) sur la conservation et l’utilisation durable. de la diversité biologique marine des zones situées au-delà de la juridiction nationale (BBNJ), dont une appelant à sa ratification rapide. Beaucoup ont également salué les travaux du Comité de négociation intergouvernemental (CNI) sur un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique qui devrait être achevé plus tard cette année.
L’Éthiopie, au nom du GROUPE AFRICAIN, a ajouté la désertification, la déforestation et la dégradation des terres au défi de la réponse à la triple crise planétaire.
L’État de Palestine, au nom de l’ASIE PACIFIQUE, a appelé à une action plus synergique pour faire face à la triple crise planétaire, qui pourrait autrement entraver les efforts visant à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD).
La Barbade, au nom du GROUPE D’AMÉRIQUE LATINE ET DES CARAÏBES, a invoqué l’esprit de Nairobi, pour trouver un compromis sur des questions importantes, notamment la question de la vulnérabilité des écosystèmes côtiers et de l’océan ; et fournir aux pays en développement des moyens supplémentaires de mise en œuvre et de renforcement des capacités.