Activités (PACEBCO)

Promotion durable du bien-être des populations

Elle est dotée d’une enveloppe budgétaire de 7,10 millions d’UC. Elle concerne surtout la mise en œuvre du Fonds de développement local (FDL) pour lequel la SNV et six opérateurs de proximité dans les paysages ont été recrutés. Le FDL finance les activités alternatives à la dégradation des écosystèmes du bassin du Congo (microprojets).

Les activités préparatoires à la mise en place du FDL sont achevées ; un premier appel à projets a été lancé en mai 2013 et clôturé le 31 juillet 2013 ; plus de 3200 dossiers de demandes de financement ont été reçus à travers les 6 paysages et les comités de sélection sont à pied d’œuvre. La demande de paiement de l’avance de démarrage des microprojets du FDL est en cours de préparation. Les avis de non objection de la BAD ont été obtenus pour l’élaboration des plans de développement local dans les paysages Maiko-Tayna-Kahuzi-Biega, Maringa-Lopori- Wamba et Virunga.

 

Gestion durable de la biodiversité et adaptation aux changements climatiques

Dotée d’une enveloppe budgétaire de 17,88 millions d’UC, la composante 2 comprend deux (02) volets : (1) Renforcement et promotion de la conservation de la biodiversité, et (2) Adaptation aux changements climatiques. L’exécution du volet 1 est assez satisfaisante, malgré les retards qu’accusent certains partenaires d’exécution, notamment dans les paysages en RDC et au Rwanda. La mise en œuvre de la convention CEEAC-RAPAC a placé les institutions nationales en charge de la gestion des aires protégées au centre du processus de contractualisation.

Certains partenaires ont achevé leurs prestations, notamment l’élaboration des plans de développement local, la négociation des conventions locales de gestion avec les populations autour des aires protégées concernées par le programme et la formation des écogardes en lutte anti-braconnage et suivi écologique. En ce qui concerne le volet 2, l’exécution se déroule normalement. En effet, les cinq projets pilotes d’adaptation en synergie avec l’atténuation ont été développés par les communautés locales, avec l’assistance technique du CIFOR ; les conventions de financement y relatives ont été signées en janvier-février 2013 et la mise en œuvre n’attend plus que le décaissement du fonds de roulement.

 

Gestion du programme

Elle est dotée d’une enveloppe budgétaire de 4,40 millions d’UC. Le niveau d’exécution est satisfaisant. Le suivi des conventions de partenariat se poursuit sur le terrain.

Pour plus d’informations, consulter le site web du programme

 

Renforcement des capacités des institutions du Traité de la COMIFAC

Dotée d’une enveloppe budgétaire de 7,90 millions d’UC, la composante 1 comprend 2 volets : (1) Appui à la COMIFAC et à ses institutions associées, et (2) Mise en œuvre des outils structurants. Le niveau d’exécution de la composante s’améliore. Dans le 1ervolet, l’audit organisationnel et institutionnel des institutions de la COMIFAC (ADIE, OAB, OCFSA) a été finalisé, mais leurs réformes tardent à démarrer à cause des difficultés à réunir leurs instances dirigeantes. En effet, Pour l’OCFSA, un audit des comptes et le projet de plan de réforme ont été réalisés ; le 7è conseil des ministres de la COMIFAC tenu en Nov. 2012 à Ndjamena au Tchad a pris acte des conclusions de ces travaux et a invité le Ministre des forêts et de la faune du Cameroun, président en exercice de l’OCFSA, à convoquer dans les meilleurs délais une conférence ministérielle des pays membres de cette institution pour statuer sur le projet de plan de réforme. Concernant l’ADIE, des contacts sont en cours entre la COMIFAC  et le président en exercice pour l’organisation d’une session du conseil d’administration ; dans ce cadre, un comité ad hoc chargé d’élaborer le plan de réforme de cette institution a été mis en place. A l’issue des échanges entre le SE COMIFAC et le Ministre en charge des forêts du Gabon, mandaté par le conseil des ministres de la COMIFAC concernant la réforme de l’OAB, il est envisagé une tournée dans les pays membres.

Le PACEBCo a recruté 5 experts et les a mis à la disposition de la COMIFAC. Il s’agit de l’expert en environnement, en communication, en suivi-évaluation, du juriste et du socio-économiste spécialiste en genre. Il faut noter ici que les autres experts du PACEBCo apportent des appuis ponctuels à la COMIFAC suivant leurs domaines de compétence et des besoins exprimés.

En ce qui concerne le second volet de la composante, une convention de partenariat a été signée avec l’ERAIFT et l’Ecole de faune de Garoua (EFG) pour le financement respectivement de 14 bourses d’études doctorales en aménagement intégrée des territoires tropicaux et 20 bourses en aménagement et gestion de la faune. Un avenant à la convention a été signé afin d’octroyer 20 nouvelles bourses à l’EFG.

Les soutiens aux processus de concertation et aux réseaux des jeunes, femmes et populations autochtones sont en cours, à travers la convention de partenariat CEEAC-CEFDHAC, mise en œuvre avec la facilitation de l’UICN. Dans ce cadre, la mise en place du secrétariat technique s’est faite au cours du deuxième trimestre 2013, avec le recrutement de l’assistant technique et l’acquisition de certains équipements prévus. L’Atelier de lancement officiel du Projet a eu lieu en Octobre 2013 à Kribi-Cameroun. Les équipements acquis pour le renforcement institutionnel ont été remis solennellement aux Présidents des Fora nationaux et coordonnateurs régionaux des réseaux de la CEFDHAC (Femmes, Jeunes, Populations autochtones, parlementaires).

Les Plans d’action pour la mise en place des plateformes de concertation ou « CEFDHAC Rurales » ont été validés par le Comité de Pilotage Régional de la CEFDHAC. De plus, les réunions de concertation CPR, UGP PACEBCo, RAPAC, UICN se tiennent régulièrement pour une meilleure synergie d’action dans ce processus. Deux fora nationaux ont été organisés au Gabon et en Guinée Equatoriale, avec une restructuration de ceux-ci, notamment avec la révision de leurs textes de base, l’élection des membres de leurs bureaux respectifs, et l’élaboration de leurs feuilles de routes.

La BAD a donné son avis de non objection pour le renforcement des capacités du Secrétariat exécutif de la COMIFAC en vue de rendre opérationnel la cellule de l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale (OFAC).

Le dossier relatif à la révision du Plan de Convergence a reçu l’avis de non objection de la BAD et le consultant régional a commencé le travail.

 

Add Comment

Newsletter

Contact

BP: 20818 Yaoundé Cameroun
Tél: +237 222 20 56 51(52)
Fax: +237 222 20 56 52
Horaires: 8h à 16h du lundi à vendredi

COMIFAC © 2024. All Rights Reserved.

to top