Signature de l’Accord de siège amendé entre le Gouvernement de la République du Cameroun et la Commission des Forêts d’Afrique Centrale
Yaoundé-Cameroun- 10 mars 2020- Le Gouvernement de la République du Cameroun et la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) représentés respectivement par Son Excellence Monsieur Lejeune Mbella Mbella, Ministre des Relations Extérieures, et Monsieur Raymond Ndomba Ngoye, Secrétaire Exécutif, ont procédé à la signature d’un Accord de siège amendé au profit de la COMIFAC, dans les locaux du Ministère des Relations Extérieures.
La signature s’est déroulée en présence de plusieurs personnalités dont le Ministre des Forêts et de la Faune et par ailleurs Président en exercice de la COMIFAC Monsieur Jules Doret Ndongo, la Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Forêts et de la Faune Madame Koulsoumi Alhadji Boukar, les Ministres délégués auprès du Ministre des Relations Extérieures Monsieur Adoum Gargoum et Son Excellence Felix Mbayu, ainsi que les ambassadeurs des pays membres de la COMIFAC suivants : Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Démocratique du Congo, et Tchad.
Dans son mot de circonstance, le Secrétaire Exécutif a salué « l’engagement soutenu et le soutien permanent des plus hautes autorités du Cameroun qui font preuve d’un accompagnement efficace » pour permettre à l’institution d’assurer son fonctionnement à travers notamment le payement régulier des contributions (le Cameroun est le seul pays sans arriérés de contributions) et surtout la construction de l’immeuble siège que la COMIFAC compte intégrer d’ici quelques mois.
Il a souligné que cette signature, « nous interpelle dans le sens d’une plus grande détermination dans l’exécution de nos missions en vue de mieux gérer durablement les forêts d’Afrique Centrale ».
Au nom du gouvernement camerounais, son Excellence Lejeune Mbella Mbella s’est réjoui de la signature de cet accord de siège amendé, autorisée par le Président de la République et qui traduit « la volonté du Chef de l’Etat camerounais de procéder à la restauration des écosystèmes forestiers de la sous-région ».
Le nouvel accord devrait, a-t-il estimé, faciliter l’exercice des activités de la COMIFAC au Cameroun comme dans toute la sous-région. Pour ce faire, « le gouvernement camerounais s’engage à lui accorder les facilités, privilèges et immunités nécessaires à son fonctionnement tel que décrit dans l’article 29 de l’accord de siège amendé »
Cet accord devrait également lui « permettre de continuer à faire face efficacement aux défis et enjeux régionaux et globaux » et d’assurer une meilleure mise en œuvre des projets et programmes qu’elle adopte et qui participent grandement au bien-être des populations bénéficiaires.
Car, en effet, conformément au mandat qui lui a été confié, il revient à l’organisation d’assurer l’orientation, l’harmonisation et le suivi des politiques forestières et environnementales en Afrique Centrale.
Le Secrétaire exécutif peut compter sur le soutien du gouvernement camerounais en vue de l’accomplissement de ces missions a réaffirmé son Excellence Lejeune Mbella Mbella.
Pour mémoire, l’accord de siège amendé qui vient d’être signé fait suite à celui signé le 16 septembre 2003 entre la défunte organisation dénommée « Conférence des Ministres en charge des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) » et le Gouvernement Camerounais. Devenue Commission des Forêts d’Afrique Centrale en février 2005 les deux parties ont jugé utile de procéder à l’actualisation du premier accord de siège dont la signature marquera à coup sûr le début d’une nouvelle ère de collaboration encore plus dense et encore plus rayonnante au profit de tous.