Le Bassin du Congo en rangs serrés pour les grands événements internationaux 2021
Brazzaville, République du Congo, 30 juillet 2021- Les rideaux sont tombés sur l’atelier sous-régional d’accompagnement de la mise en œuvre de la stratégie de communication de la COMIFAC, ses pays membres et partenaires dans le cadre des grands évènements internationaux de 2021. Tous ont affiché leur unité et leur ambition sur le chemin de ces grands rendez-vous.
Cinq (5) jours durant, les membres du RECEIAC, Réseau des Communicateurs pour l’Environnement et l’Information de l’Afrique Centrale, venus de dix pays, ont travaillé d’arrache pied à l’élaboration de la stratégie de communication de la COMIFAC, afin de bien permettre à cette institution d’être visible lors de ses participations aux prochaines rencontres internationales, notamment au Congrès Mondial pour la Nature de l’UICN qui se tiendra à Marseille, en France en Septembre 2021, à la 26eme Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations-Unies sur le Changement Climatique (COP 26), en Novembre ) à Glasgow, en Ecosse et à la COP15 Biodiversité en Chine 2022.
A l’issue des échanges, les participants ont produit un document stratégique de communication et un plan opérationnel y découlant.Les experts de la communication et de l’information ont par la même occasion formulé certaines recommandations parmi lesquelles, la plus grande implication des bailleurs de fonds, des institutions publiques et privées pour sauver la biodiversité du bassin du Congo. La mise en œuvre immédiate de la stratégie de communication adoptée avec l’implication active des membres du RECEIAC, et la participation des chargés de communication des ministères et membres du RECEIAC à tous les événements de la COMIFAC, etc.
Le dernier rempart de la planète
Ce plan de communication repose sur les réponses concrètes qu’apportent les forêts du bassin du Congo dans la lutte contre les changements climatiques au niveau planétaire. Le bassin du Congo a pris la place de celui de l’Amazonie, par rapport à son rôle de puits de carbone. De ce fait, il mérite mieux que sa place du dernier rempart de la planète lui soit reconnue et que des compenssassions à la hauteur de ce qu’il donne lui soient payées non pas comme un don, mais plutôt comme un droit. Voilà la position qui va prévaloir lors de ces différents grands sommets qui se tiendront en 2021, à savoir, le Sommet mondial pour la Nature, la COP15 sur la Biodiversité et la COP26 sur le Climat.
Notons par ailleurs que cet atelier sous régional a été organisé avec le soutien financier de la coopération allemande (GIZ
Dans son mot de clôture, le Secrétaire executif adjoint de la COMIFAC Chouaibou Nchoutpouen a remercié les participants pour la qualité du travail produit. Il a par ailleurs réaffirmé le soutien de la COMIFAC au RECEIAC notamment pour l’élaboration en octobre prochain de son plan de travail biannuel 2021-2023.
Quant à Madame Arlette SOUDAN-NONAULT, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable du Bassin au Congo de la République du Congo, Directrice Technique de la CCBC, Commission Climat du Bassin du Congo, elle a pris l’engagement de transmettre aux autorités des pays de l’espace de la COMIFAC les résultats des délibérations retenues ici, et en particulier le Mémorandum d’Entente entre le RECEIAC et la COMIFAC.
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