RDC: Condamnation d’un trafiquant d’écailles de pangolins, UNE PREMIÈRE!!!

Le 12 septembre 2022, WOTSHAKOY SOMBO COSMAS, un trafiquant d’écailles de pangolin géant, a été arrêté après que la criminelle transnationale l’ait identifié comme trafiquant d’écailles. Les enquêtes ont été menées par les agences de l’État et leurs partenaires privés. L’arrestation est le fruit d’une opération bien coordonnée menée dans un village proche du parc national de Lomami, en République démocratique du Congo.

 


L’APPACOL-PRN, J.A.C.K. et la TIKKI HYWOOD FOUNDATION ont contribué à cette collaboration. Après l’arrestation, le trafiquant WOTSHAKOY SOMBO COSMAS a été immédiatement transféré à la prison centrale de Lodja dans l’attente de son procès pour infraction à la loi sur la faune de la RDC contre le commerce illicite et le braconnage des espèces menacées d’extinction.


Après une longue bataille de suivis judiciaires par des acteurs privés et des agences étatiques concernés, l’accusé WOTSHAKOY SOMBO COSMAS a été jugé le 24 mai 2023, reconnu coupable et condamné à 2 ans de servitude pénale, assortis d’une amende de 2 500 USD. L’homme est considéré comme un acteur clé du trafic illégal et du braconnage d’espèces sauvages protégées dans cette partie de la RDC.
Cette affaire de trafic illégal d’écailles de pangolin géant, dans laquelle l’accusé a été condamné en vertu des lois de la RDC, sera, espérons-le, considérée comme un exemple à suivre pour d’autres affaires de trafic et de braconnage d’espèces sauvages. Cette affaire a permis de mieux comprendre l’évolution de l’arène des TNI et la manière dont les lois doivent être abordées et mises en œuvre à l’avenir afin de limiter efficacement les cas de trafic d’espèces sauvages.


C’est la première fois qu’une personne est condamnée pour un tel délit en RDC, bien que ce type d’infraction soit considéré comme endémique dans ce vaste pays d’Afrique centrale, très riche en ressources naturelles et en espèces de faune et de flore sauvages. Pourtant, la Constitution de la RDC stipule que toute personne doit protéger l’environnement et les espèces sauvages, y compris les pangolins. En fin de compte, la survie des pangolins dépendra de la capacité des organismes publics et des organisations bénévoles privées à mettre fin au commerce illégal et à protéger leurs habitats naturels.


Ce succès n’aurait pas été possible sans les efforts coordonnés et combinés des agences gouvernementales de la RDC, des acteurs privés locaux et du soutien de la FONDATION TIKKI HYWOOD, une organisation bénévole privée dûment enregistrée au Zimbabwe.

Le succès enregistré dans cette affaire a amplifié l’appel à la coopération transnationale dans la lutte contre le trafic illégal d’espèces de pangolins. Si le monde ne prend pas immédiatement des mesures concertées pour protéger ces animaux fascinants, ils pourraient disparaître à jamais dans un avenir très proche. Selon les rapports de la CITES et de l’UICN, les pangolins sont les mammifères les plus trafiqués au monde, la plupart d’entre eux étant sans aucun doute destinés aux pays asiatiques.


Il existe huit espèces de pangolins, toutes menacées d’extinction en raison du braconnage intensif et du trafic. Ce petit animal à écailles est très prisé pour sa viande et ses écailles, tant en Afrique qu’en Asie. Les pangolins sont principalement chassés en Afrique et en Asie, où ils sont considérés comme un mets de choix dans les restaurants haut de gamme. Dans certains pays d’Asie, les écailles de pangolin sont utilisées pour traiter diverses maladies, notamment l’asthme, l’arthrite et le cancer. Cependant, il n’existe aucune preuve scientifique que ces écailles aient de réelles propriétés médicinales.


En Afrique, le commerce illégal du pangolin est alimenté par la demande croissante de viande de brousse. Les braconniers capturent souvent des pangolins vivants pour approvisionner le marché asiatique, facilement disponible et très rémunérateur. Malheureusement, la demande croissante de produits à base de pangolins a entraîné un déclin dramatique du nombre de mammifères jusqu’au seuil d’extinction.
Des efforts sont en cours pour protéger les populations de pangolins restantes. Les gouvernements et les organisations non gouvernementales travaillent ensemble pour renforcer les lois existantes ou créer de nouvelles lois sur la protection des espèces sauvages et pour sensibiliser le public aux dangers du commerce illégal de pangolins.


Le sanctuaire J.A.C.K, basé à Lubumbashi en RDC, participe activement à la protection des pangolins en offrant un refuge aux pangolins vivants saisis par les autorités locales. Il travaille également en étroite collaboration avec les autorités pour lutter contre le trafic illégal de toutes les espèces de primates et de chimpanzés, en sensibilisant le public à l’importance de la protection de ces animaux menacés. J.A.C.K. Sanctuary collabore avec d’autres organisations pour promouvoir la conservation des espèces sauvages et leur protection à long terme.

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