Les experts édifiés aux concepts Forêt », « Déforestation », et « Dégradation des forêts
Rideaux sur l’atelier régional de réflexion sur la formalisation et définition des concepts « Forêt », « Déforestation », et « Dégradation des forêts » dans la sous-région, au terme duquel, plusieurs recommandations ont été formulées par les participants.
Après trois jours des débats et travaux en groupes, les experts des Etats membres de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) du secteur forestier ont validé sous réserve, en plénière, un projet de feuille de route présentée par la CEEAC. Par ailleurs, les participants à cet atelier sont arrivés, au terme de leurs discussions assorties, à formuler des recommandations : s’agissant de définition des termes forêts, dégradation et déforestation, la prise en compte les éléments ci-après pour prétendre à une définition du concept forêt harmonisé dans la sous-région du bassin du Congo tels que les aspects historiques ( la conception traditionnelle de la forêts dans des pays, us et coutumes, etc.). ; s’accorder au préalable sur la définition du concept forêt pour prétendre à une définition des concepts déforestation et dégradation harmonisés dans la sous-région du bassin du Congo.
Sur la gouvernance forestière, à l’endroit de la CEEAC, il a été recommandé l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique sous régionale forestière, en inspirant de la déclaration de Yaoundé de 1999, des stratégies et directives sous régionales qui existent dans le sens de faire des forêts, le moteur de développement économique, social et culturel des Etats et des populations d’Afrique centrale. Institutionnaliser le suivi-évaluation de la gouvernance intégrée des forêts au niveau sous régional et doté des pays des instruments de suivi de la gouvernance intégrée des forêts. Pour ne citer que celles-là.
Pour Honoré Tabuna, Commissaire en charge de l’environnement, agriculture et développement durable de la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), il est impérieux pour les pays membres de passer de la conservation des forêts du Bassin du Congo à l’économie durable de celles-ci. « L’heure de passer de la conservation des forêts du Bassin du Congo à l’économie durable des forêts a plus que sonné. Les marchés tant traditionnels et nouveaux, notamment le marché africain responsable que nous prenons la décision de construire, nous obligent ».
Le Directeur de cabinet du ministère de l’économie forestière, Pierre Taty, Représentant Mme la ministre Rosalie Matondo, cet atelier qui s’inscrit dans la perspective de combler les nombreuses attentes de différentes parties prenantes, est une bonne chose pour la suite. En sus, il a exhorté chaque délégation à s’approprier les conclusions et les recommandations formulées. Bien qu’une feuille de route ait été adoptée sous réserve.
Rappelons que cet atelier a été organisé conjointement par la commission de la CEEAC, le Congo et la Comifac avec l’appui de l’UE à travers le projet Ecofac-6, du Fonds mondial pour la nature (WWF), de l’Unesco et du centre international de recherche forestière visait à contribuer à la levée des contraintes de la participation des produits agrosylvopastoraux issus des zones rurales dites forestières au développement durable des pays de la CEEAC, ainsi que leur positionnement sur les marchés nationaux, régionaux et internationaux.
L’atelier a réuni une cinquantaine de participants venus des pays membres de la CEEAC, à savoir le Congo, le Burundi, le Cameroun, le Gabon, la RCA, la RDC et le Tchad.
Wilfrid Lawilla D.