Cameroun : La 32eme réunion du GTBAC a atteint ses objectifs assignés à son terme
Douala, République du Cameroun, 18 août 2021. Les travaux de la 32eme réunion du Groupe de Travail Biodiversité d’Afrique Centrale, (GTBAC) se sont clôturés avec satisfaction.
Cette rencontre, qui s’est déroulée en présentielle, sous la présidence du Secrétaire Exécutif Adjoint de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC), a permis aux participants, d’élaborer une feuille de route que les pays membres de la COMIFAC, emmèneront à la prochaine Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique (COP 15), en Chine.
Lors de ces travaux, les différents points focaux du GTBAC, ont aussi fait le point sur les processus et les réunions de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB). Ils ont restitué et échangé sur les conclusions d’autres réunions virtuelles sous-régionales et internationales.
Après quelques jours des travaux, les participants, par la voix de M. Landry Cléoface MABESSOMO, point focal CD-RCA, ont émis des résolutions telles que : la mise sur pied du Groupe de Travail pour la Finalisation de la Note de Position, l’adoption du document de position du GTBAC, relatif au Cadre Mondial Biodiversité post-2020, et la finalisation des directives et la stratégie APA de la COMIFAC.
Aux côtés des résolutions, s’ajoutent des recommandations notamment, la mise à disposition des financements innovants pour le renforcement des capacités en vue de la mise en œuvre du Cadre Mondial post-2020, dans les pays en développement, tenir compte des besoins de développement et non de la conservation, pour la conservation, renforcer la part du flux financier revenant aux pays en développement et, la mise en place d’un Fonds Mondial dédié à la Biodiversité.
Clôturant ces assises, M. Chouaibou NCHOUTPOUEN, Secrétaire Exécutif de la COMIIFAC et Coordonnateur Technique des forêts d’Afrique Centrale, s’est dit satisfait du déroulement de ces travaux et a loué l’implication des participants qui leurs a permis d’atteindre les résultats escomptés notamment, « l’adoption de position commune sur le cadre stratégique post-2020 pour la biodiversité en prélude de la participation de la sous-région à la troisième réunion du groupe de travail à composition non limitée, sur le cadre stratégique post-2020, qui se tiendra par visio-conférence du 23 Août au 3 Septembre 2021, et également l’adoption du cadre d’intervention pour les négociateurs de l’Afrique Centrale au cours de cette réunion, enfin, le partage d’information sur la mise en œuvre des stratégies et plans d’action nationaux pour la biodiversité dans notre sous-région ».
Il a, par la suite, exhorté les ambassadeurs qui iront représenter les Etats de la COMIFAC à la COP 15, de défendre valablement les positions communes adoptées pendant ces assises, et leurs a également demandé à, rester vigilants lors de cette rencontre internationale, afin de participer activement aux négociations qui se tiendront pendant ces échanges.
« Vous devez aussi veiller à ce que les dispositions qui seront inscrites dans ce cadre, ne constituent pas de freins pour le développement socio-économique des pays de la COMIFAC », a conclu M. Chouaibou NCHOUTPOUEN.
S’agissant de la 3eme réunion du groupe de travail à composition non limitée qui se tiendra par visioconférence, du 23 Août au 3 Septembre, M. Chouaibou NCHOUTPOUEN, a encouragé les négociateurs pour leur participation à cette réunion en ligne.
Il a déclaré, « quand on sait les difficultés énergétiques que nous avons dans notre sous-région, liées la connexion internet, vous conviendrez avec moi que la tâche ne sera pas facile aux négociateurs », a-t-il déclaré.
Réactions
Au terme de ces travaux, Mme Maimuna IBHRAHIM UMARO, représentante du Réseau des Populations Autochtones et Locales pour la Gestion Durable des Ecosystèmes Forestiers en Afrique Centrale (REPALEAC), se dit satisfaite des résultats de cette 32eme réunion du GTBAC, tout en soulignant l’importance des peuples autochtones dans la gestion de la biodiversité. « Les peuples autochtones sont les premiers à faire la conservation de la biodiversité, parce que, depuis longtemps, ils utilisent leurs connaissances traditionnelles qu’ils utilisent pour conserver leur environnement, et préserver les ressources naturelles car, elles sont leur source de survie ».
« Durant ces travaux de trois jours, on a eu à présenter nos dépositions qui étaient harmonisées par notre réseau, pour la préparation relative au Cadre Mondial Biodiversité post-2020, et avec cette déposition qui était préparée par nous-même, on a eu à intégrer certains éléments dans la note de déposition, pour la sous-région et, en parcourant le document, j’ai constaté que la plupart des points clés a beaucoup mentionné les peuples autochtones et leurs connaissances traditionnelles », a-t-elle conclue.
A noter que, les ressources de la biodiversité sont primordiales pour le développement socio-économique de l’humanité.
Marielle BAKATOULA
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