Préservation des forêts d’Afrique centrale, la COMIFAC representée à Paris
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la préservation de la forêt équatoriale africaine et sa biodiversité ;
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la lutte contre le réchauffement climatique ;
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le rôle central des populations ;
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le développement de nouvelles pratiques agricoles et alimentaires ;
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les villes et les forêts.
LES ENJEUX
La succession de crises qui marquent l’actualité a rappelé à toutes et tous l’importance de la préservation de la biodiversité et des ressources forestières pour lutter contre les changements climatiques. Gardiennes et premiers défenseurs des équilibres de la faune et de la flore, les communautés autochtones sont particulièrement concernées par les effets de ces crises.
Dans ce contexte, plusieurs négociations internationales s’organisent, avec la tenue du Congrès Mondial pour la Nature UICN en septembre 2021, de la COP15 Biodiversité et de la COP26 en fin d’année.
L’initiative de Paris pour la préservation des forêts d’Afrique Centrale s’inscrit dans cette logique en appelant à la protection du deuxième poumon vert de la planète. Cette conférence internationale, qui se tiendra le 6 octobre à l’Hôtel de Ville de Paris, réunira une diversité d’acteurs, spécialistes d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie, pour échanger autour des grands enjeux liés à la préservation des forêts d’Afrique centrale.
Dans cette initiative, les villes tiendront une place particulière. Ces territoires à densément peuplés et connaissant une croissance démographique forte ont un lien fort avec la forêt qui les entoure. Les forêts qui répondent à leurs besoins énergétiques, alimentaires, médicaux tout en étant menacées par le développement urbain, la surexploitation et la prédation. A cet égard, la ville de Paris et l’AIMF ont convié les représentants de collectivités territoriales concernées à exprimer leurs points de vue sur ces menaces.
Pour mettre en œuvre cette opération, Paris a constitué un Comité scientifique. Garant du caractère rigoureux des échanges, ce comité possède les données les plus à jour sur l’évolution de la déforestation dans la région du Bassin du Congo. Son rôle de conseil a permis de convier un large échantillon de scientifiques, d’experts de terrain, mais aussi des membres de la société civile pour intervenir sur les tables rondes et de proposer des solutions à l’issue de la conférence.
Des représentants de populations autochtones interviendront à ce titre pour exprimer leurs voix sur l’avenir des forêts qu’ils habitent. La conférence entend également mettre en avant des solutions et des bonnes pratiques en matière de développement économique durable (économie circulaire, certifications, RSE), mais aussi de gestion des espaces agricoles et de gouvernance des forêts pour repenser la relation entre l’humain et la forêt tropicale.
Le rôle des femmes et de la jeunesse africaine sera également mis à l’honneur dans l’engagement face aux enjeux climatiques et de protection de la biodiversité.
La conférence s’attachera enfin à mettre en lumière les menaces qui pèsent sur les forêts d’Afrique Centrale, sur les écosystèmes, la biodiversité, mais aussi les populations qui habitent ces espaces. Cette conférence souhaite mettre en avant des solutions pour préserver ce massif forestier et proposer un avenir dans le respect de la protection des écosystèmes et des populations qui en sont les gardiennes.