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Ce Protocole Bioculturel Communautaire (PBC) est le résultat d’un processus collectif, l’aboutissement de plusieurs dialogues constructifs au sein de la communauté de Mintoum et d’échanges avec différents responsables étatiques et partenaires techniques.
Le contenu de ce PBC doit d’abord, être considéré comme un guide pour mieux comprendre la communauté et ses règles. Il fait référence à nos droits selon le cadre légal mais aussi selon le droit coutumier des habitants du village.
Le PBC est un document évolutif. Le contenu de ce document peut alors être amélioré au fur et à mesure que de nouvelles leçons sont acquises de son utilisation. Si quelque chose n’est pas claire ou manque dans le contenu de ce document PBC, la meilleure démarche est toujours de se concerter avec nous, les communautés de Mintoum.
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Depuis des années, la nature avec tous les êtres vivants (y compris les êtres humains) est menacée par de nombreux facteurs comme l’augmentation de la population, le développement des industries extractives (l’exploitation des ressources minières comme l’or) et des activités agricoles. En effet, ces activités se font sans tenir compte de nos besoins à moyen et long terme, de l’intérêt des générations futures (nos enfants qui auront eux aussi besoin de ces ressources pour leur épanouissement) et de la perpétuation des autres espèces animales et végétales. C’est pour éviter le déséquilibre insupportable que va entrainer la disparition des espèces animales et végétales aux rôles encore insuffisamment connus pour la vie sur terre, que les Etats et la communauté internationale font de plus en plus des efforts pour protéger l’environnement contre ceux qui veulent le détruire.
Parmi ceux que les Etats font on peut citer la création des aires protégées et le découpage des espaces destinés à la production (exploitation) rationnelle des ressources naturelles (comme les UFA, les ZIC ou encore les ZICGC). Même si l’Etat voulait, il ne peut pas protéger les grandes aires protégées tout seul, il a donc besoin que les Populations autochtones et les communautés locales (PACL) l’accompagnent dans ce travail pour lutter contre les mauvaises pratiques qui détruisent l’environnement. Face à cette réalité, les PACL ont donc un rôle important à jouer pour soutenir le gouvernement en matière de conservation des ressources naturelles. Mais pour que les PACL aident convenablement l’Etat à bien gérer la biodiversité et les autres ressources naturelles, il faut qu’ils connaissent bien leurs droits et leurs devoirs en rapport à ces ressources. Le présent manuel, destiné essentiellement aux communautés locales et autochtones, présente les principaux droits et obligations des PACL vivant dans et autour des aires protégées à l’instar du PNL, destinées par l’Etat à la préservation des ressources naturelles.
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Le Bassin du Congo héberge le deuxième plus grand massif forestier tropical du monde avec une diversité biologique inestimable. Conscients de l’importance de cette riche biodiversité, tous les pays de l’espace COMIFAC ont ratifié la Convention sur la Diversité Biologique (CDB), qui dans ses articles 8j et 10c encourage et protège l’usage coutumier des ressources biologiques par les populations autochtones et communautés locales (PACL) ainsi que le partage équitable des avantages découlant de l’utilisation de leurs connaissances, innovations et pratiques. Ces savoirs traditionnels, développés et maintenus en contexte de conservation des écosystèmes ont été cruciaux pendant des millénaires tant pour les communautés autochtones que pour les écosystèmes qu’elles habitent. Leur valeur et utilité pour la gestion durable et participative des aires protégées est bien connue par l’ensemble des parties prenantes du secteur de la conservation de la nature. Plusieurs études menées ont montré que les connaissances traditionnelles contribuent à la résilience, à l’utilisation durable des ressources et à la conservation de la biodiversité.
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La révision de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) s’inscrit dans la continuité des objectifs poursuivis par le Gouvernement de la République Centrafricaine dans le cadre du Plan National de Relèvement et de Consolidation de la Paix (RCPCA), principal instrument de planification stratégique du pays. Il apparait ainsi, selon le scenario tendanciel, une évolution des émissions de gaz à effet de serre de 10 040 GgeCO2 en 2010 à 14141 GgeqCO2 en 2025 et 17 644 GgeqCO2 en 2030. La capacité de séquestration sur les mêmes horizons est respectivement de 730 714 GgCO2 et 733 607 GgCO2.
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- Dans sa CDN actualisée, le Burundi a élargi la portée géographique et sectorielle de son ambition d’adaptation, tout en s’engageant sans condition à réduire ses émissions de 3,04 % d’ici 2030, ou de 12,61 % avec un soutien international.
- La CDN comprend l’élaboration d’un cadre logique pour suivre et évaluer la mise en œuvre des actions prioritaires d’atténuation et d’adaptation.
- Les femmes, les jeunes, les communautés autochtones, les chercheurs, la société civile et le secteur privé ont participé à sa révision, contribuant à garantir que la trajectoire de l’action climatique au Burundi tient compte des besoins distincts des communautés sur le terrain
la Seconde CDN, le Gabon s’engage sans conditionnalité à rester neutre en carbone jusqu’en 2050 et au-delà. Ceci, sous réserve notamment de l’accès continu des produits du bois gabonais aux marchés internationaux, l’accès au financement international du marché de carbone dans le cadre de l’Accord de Paris pour ses séquestrations nettes, avec un prix de carbone compétitif. La nouvelle CDN tient aussi compte de ses besoins en termes de coûts économiques de l’adaptation aux changements climatiques pour lesquels des appuis techniques et financiers seront nécessaires.
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Guide sous-régional de bonnes pratiques pour la gestion durable des aires protégées en mode partenariat public-privé (PPP) en Afrique Centrale
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Le Secrétariat Exécutif de la COMIFAC a prononcé une allocution à l’occasion de la Journée Internationale des Forêts.