Les aires protégées transfrontalières de l’espace COMIFAC : Ecosystèmes riches en biodiversité
Les écosystèmes des pays de l’espace COMIFAC renferment une biodiversité exceptionnelle qui constitue un potentiel inestimable pour le développement socio-économique de l’Afrique centrale.
Reconnaissant l’importance économique et écologique des ces écosystèmes, ainsi que les menaces croissantes qui pèsent sur eux, les Chefs d’Etats d’Afrique centrale se sont engagés en Mars 1999 à Yaoundé, à travers une déclaration dite « Déclaration de Yaoundé », à œuvrer de manière concertée à la conservation et à la gestion durable des écosystèmes forestiers de leurs pays pour soutenir les efforts de développement économique et social de leurs populations.
Dans le cadre de la mise en œuvre de cette déclaration, un plan d’action, communément appelé Plan de Convergence a été développé et adopté par les Chefs d’Etats en Février 2005, au cours de leur deuxième Sommet à Brazzaville au Congo. Ce plan est une plateforme commune des interventions prioritaires à mener au niveau sous-régional et national.
Sur la base de ces priorités du Plan de Convergence, des avancées ont été enregistrées depuis quelques années. C’est le cas de la création et gestion des aires protégées transfrontalières.
Actuellement, environs 22,6 millions d’ha de forêts denses humides d’Afrique centrale, soit 14% de sa surface totale, bénéficient d’un statut d’aire protégée (Source : Synthèse de l’étude sur les aires protégées transfrontalières en Afrique Centrale, SE COMIFAC, Sept. 2013).
Depuis 2000, Cinq complexes d’aires protégées transfrontalières ont été créé sous la coordination de la COMIFAC :
1- Le tri-national de la Sangha (TNS) – Cameroun, RCA, Congo;
2- Le Tri-national Dja-Odzala-Minkebe (TRIDOM) – Cameroun, Gabon, Congo;
3- Le binational Mayumba Conkouati (PTMC)- Congo, Gabon;
4- Le binational Lac Télé – Lac Tumba (LTLT) – Congo, RDC;
5- Le binational Sena Oura- Bouba Ndjida – Cameroun, Tchad.