PROJET BIOSECURITE DU CAMEROUN : LA DEUXIÈME PHASE D’EXÉCUTION EST OFFICIELLEMENT LANCÉE
Yaoundé, 12 septembre 2023- Le Secrétaire Exécutif de la COMIFAC a pris part au lancement de la seconde phase de ce projet intitulé ” Mise en œuvre et institutionnalisation d’un Cadre national de surveillance et de gestion des organismes vivants modifiés et des espèces exotiques envahissantes”
La cérémonie était présidée par le Ministre en charge de l’Environnement M. HELE Pierre, entouré pour la circonstance, du Ministre Délégué Dr NANA Aboubakar DJALLOH, du Représentant du Programme des Nations Unies pour l’Environnement(PNUE) M. Alex OWUSU-BINEY, ainsi que ceux des Universités de Yaoundé I et de Buéa.
La rencontre s’est déroulée en trois articulations majeures : une phase protocolaire marquée par la prise de parole du représentant du PNUE et le discours d’ouverture de M. le Ministre. La deuxième articulation a été marquée par la présentation du Projet par son Coordonnateur National M. Rigobert NTEP, suivie d’un exposé explicatif du rôle et des prérogatives du PNUE en tant qu’Agence de supervision du Projet. La troisième articulation a consité en la signature officielle de la Convention de partenariat entre le MINEPDED (Agence nationale d’exécution), et l’Université de Buéa représenté par Monsieur le Vice-chancellor.
Rappelons que le Projet de Biosécurité vise à renforcer le Cadre institutionnel de gestion des organismes modifiés et des espèces exotiques envahissantes grâce à une approche coordonée d’analyse des risques.
Il est prévu pour une durée de 36 mois et exécuté en collaboration avec diverses Sectorielles nationales, institutions scientifiques, ONGs et organisations de la Société Civile.
Les forêts d’Afrique centrale regorgent d’ une biodiversité biologique riche et exceptionnelle En outre, les ressources forestières naturelles reçoivent de plus en plus d’attention au niveau mondial en raison de leur contribution à la diversité biologique, leur potentiel pour l’exportation de bois d’œuvre industriel, leur capacité d’atténuation des effets du changement climatique, leur rôle de « filets de sécurité » des moyens de subsistance et leur soutien à tous les piliers clés du développement rural. Les forêts d’Afrique centrale et les arbres hors forêt aident également la majeure partie de la population à s’adapter aux effets néfastes du changement climatique.