A propos PREREDD+

La COMIFAC bénéficie de l’appui financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) pour la mise en œuvre d’un projet sous-régional intitulé « projet de renforcement des capacités institutionnelles en matière de REDD+ pour la gestion durable des forêts du Bassin du Congo » d’un montant d’environ 6,5 milliards de FCFA.

L’objectif du projet est de renforcer les capacités des pays du Bassin du Congo sur les questions REDD+, afin de les aider à se préparer au futur système REDD+ et à en tirer bénéfice pour la gestion durable de leurs écosystèmes forestiers.

De manière spécifique, ce projet d’une durée de cinq ans permettra d’améliorer les connaissances et la coordination sur les questions de REDD+ dans le Bassin du Congo, de renforcer les capacités techniques pour la mesure et le suivi des stocks de carbone dans les forêts du Bassin du Congo, et d’aider à intégrer le concept de REDD+ dans les projets de GDF.

Le projet régional REDD+ a démarré ses activités en août 2011 avec la signature de l’accord de don entre la COMIFAC et la Banque Mondiale. Ce Projet a été mis en vigueur en novembre 2011 et exécuté par le Secrétariat Exécutif de la COMIFAC jusqu’en juillet 2012 date d’installation de l’équipe de la Cellule de Gestion du Projet (CGP). La Banque est l’agence d’exécution de ce projet et la COMIFAC en assure la coordination de la mise en œuvre. Le lancement du projet a eu lieu en mars 2012 au cours d’un atelier à Bangui (RCA). Celui-ci a été précédé par la première session du Comité de pilotage dudit projet qui a validé le PTBA 2012.

Le projet est articulé autour de quatre composantes dont trois composantes techniques et une composante transversale à savoir:

La réalisation des objectifs du projet est assurée au moyen de trois composantes techniques et une composante transversale à savoir :

  1. L’amélioration des connaissances et de coordination de la REDD+ dans le bassin du Congo (Composante 1) ;
  2. Le renforcement des capacités techniques de mesure et de suivi des stocks de carbone dans les forêts du bassin du Congo (Composante 2) ;
  3. L’intégration du concept de REDD+ dans les projets de gestion durable des forêts (Composante 3). Cette composante est organisée en deux sous-composantes (3a et 3b) respectivement chargées de la mise en place d’une cellule d’appui aux projets pilotes REDD+ (CAPREDD+) (sous-composante 3a) et de la définition des méthodologies et des lignes directrices pour promouvoir la REDD+ dans le bassin du Congo (sous-composante 3b).
  4. La gestion du projet (Composante 4).

Au cours des deux premières années du projet, l’accent a été mis sur le recrutement des firmes chargées de la réalisation des activités et sur l’organisation des réunions de concertations au niveau régional. Au 30 novembre 2013, tous les contrats avec les firmes ont été signés à l’exception de la firme chargée d’accompagner les négociateurs dans le cadre du changement climatique.

Etat d’avancement du projet

Les réalisations menées par le projet ont porté sur (i) l’élaboration du manuel d’exécution et du manuel des procédures administratives, comptables et financières, (ii) la signature par le Président en exercice de la COMIFAC de la décision portant création du comité de pilotage du projet, (iii) la création de la commission de passation de marchés ; (iv) l’appui aux coordinations nationales REDD+ ; (v) l’appui au Groupe de travail Climat pour les préparations aux négociations sur le climat.

En 2013 plus particulièrement, les activités du projet ont permis de finaliser le recrutement des firmes chargées de mettre en œuvre les activités du projet, de  renforcer les capacités des pays du Bassin du Congo sur les thématiques nouvelles telles que  le nouveau mécanisme de marchés et les NAMAS et d’appuyer l’élaboration de manière coordonnée des positions communes dans le cadre des négociations sur le changement climatique.

Pour ce qui est de la mesure de la biomasse forestière, le projet a établi des partenariats scientifiques et institutionnels avec la production d’un inventaire des institutions nationales et internationales de recherche sur le carbone forestier en vue de la mise en place d’un réseau et la constitution d’une liste d’experts sous régionaux capable de guider les décideurs et d’apporter un appui technique à la formulation des politiques.

Un accent a également été mis sur l’organisation d’une rencontre scientifique et technique portant sur l’élaboration des équations allométriques, La réalisation de l’Evaluation Environnementale et Sociale Régionale (EESR), les appuis spécifiques aux pays ainsi que l’organisation de trois ateliers nationaux (Cameroun, RDC et Congo)  de planification des activités dans le cadre de la promotion des promoteurs des projets et initiatives pilotes. 

Sur le plan de la gestion administrative, financière et technique, un audit de compte du projet pour l’exercice 2012 a été réalisé, le manuel de suvi-évaluation élaboré et la troisième session du comité de pilotage organisé. Les synergies avec les partenaires ont été encouragées avec la participation de l’équipe de la CGP aux nombreuses rencontres avec les projets MRV de la FAO, l’IUCN PC, WRI, WCS, WWF, GIZ, particulièrement pour un appui au GTC de la COMIFAC.

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La COMIFAC bénéficie de l’appui financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) pour la mise en œuvre d’un projet sous-régional intitulé « projet de renforcement des capacités institutionnelles en matière de REDD+ pour la gestion durable des forêts du Bassin du Congo » d’un montant d’environ 6,5 milliards de FCFA. Ce projet qui a une durée de cinq ans est entré en vigueur en septembre 2011.

L’objectif du projet est de renforcer les capacités des pays du bassin du Congo en matière de REDD+ et de mesure des stocks de carbone des forêts en particulier.

Le projet comprend trois composantes techniques et des dispositions pour la gestion de projet.

Composante 1 du PREREDD+ : Amélioration des connaissances et de la coordination de la REDD+ dans le bassin du Congo.

Composante 2 du PREREDD+ : Renforcement des capacités techniques de mesure et de suivi des stocks de carbone dans les forêts du bassin du Congo.

Composante 3 du PREREDD+ : Intégration du concept REDD+ concept dans les projets de GDF

La conception du projet régional REDD a été guidée par les principes clés suivants: 
 
i) Renforcer la coordination des activités REDD+ dans la sous-région. Le projet régional REDD+ vise à compléter et à apporter une valeur ajoutée a) au grand nombre d’activités de préparation à la REDD+ qui sont déjà appuyées et mises en œuvre au niveau national, ainsi qu’à b) maximiser l’impact et les synergies des initiatives régionales en cours. Le projet contribuera de manière significative à réunir les différents partenaires impliqués dans la REDD+ dans le bassin du Congo, afin de stimuler les synergies et la collaboration . 
 
ii) Réaliser des économies d’échelle. Celles-ci peuvent être obtenues grâce à une approche régionale, visant en particulier à améliorer les aspects techniques et la génération de connaissances . Le projet mettra donc un accent particulier sur les besoins techniques et analytiques communs à tous les pays du bassin du Congo et aidera à jeter les bases d’une connaissance systématique pour la mise en œuvre des cadres nationaux REDD+. Par exemple, la définition conjointe des équations allométriques spécifiques au bassin du Congo pour faciliter les estimations des stocks de carbone, ainsi que les études conjointes des aspects sociaux et environnementaux, pourront appuyer les efforts nationaux consentis par les pays en matière de REDD+. 
 
iii) Appliquer le principe de subsidiarité. Cela signifie que le projet régional appuiera uniquement les activités qui ne peuvent être effectuées plus efficacement au niveau national ou local. Le projet ne dupliquera pas mais complètera plutôt les activités REDD+ menées au niveau national. Pour ce faire, le projet mettra, par exemple, l’accent sur les besoins d’analyse dans une perspective régionale, ou sur une assistance technique qui bénéficie aux pays du bassin du Congo dans leur processus de préparation à la REDD+. En outre, le projet répondra à des besoins nationaux spécifiques revêtant une importance particulière pour la cohésion régionale autour de la REDD+, qui ne sont pas pris en charge par d’autres initiatives. 
 
iv) Favoriser une approche inclusive pour le débat sur la REDD+. Conscient qu’il est important d’élargir le débat sur la REDD+ à toutes les parties prenantes, le projet encouragera la participation de la société civile et de ses représentants aux discussions sur les politiques et les stratégies. Il s’agira de favoriser une représentation crédible de la société civile à travers un processus transparent, inclusif et participatif partant du niveau local. 
Au-delà des activités de préparation de la REDD+ au niveau national, le projet régional REDD aborde la mise en œuvre de la REDD+ dans une perspective régionale commune au bassin du Congo afin de garantir une coordination étroite entre les pays, la définition des objectifs communs et l’établissement des liens et des synergies entre les différentes initiatives régionales et nationales appuyées par les partenaires au développement.
 
Du point de vue de la politique, l’approche régionale est particulièrement pertinente, car elle permet aux pays du bassin du Congo d’avoir plus de poids dans les négociations internationales sur le changement climatique. 
Du point de vue technique, une approche régionale est avantageuse car elle aide à associer différentes ressources en vue d’adopter des méthodologies de pointe liées à la surveillance des forêts et du carbone, et de faciliter l’échange des connaissances entre les pays du bassin du Congo. 
Du point de vue économique, d’importantes économies d’échelle peuvent être réalisées, grâce à la coordination régionale, dans le cadre de l’élaboration du cadre de mise en œuvre de la REDD+ (c’est-à-dire le système MNV). 
Du point de vue écologique, une approche régionale se justifie également par la continuité de l’écosystème forestier du bassin du Congo,  ainsi que le risque de propagation des différents vecteurs de déforestation et de dégradation de la forêt entre les pays sans une approche régionale harmonisée de la REDD+. 

La COMIFAC bénéficie de l’appui financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) pour la mise en œuvre d’un projet sous-régional intitulé « projet de renforcement des capacités institutionnelles en matière de REDD+ pour la gestion durable des forêts du Bassin du Congo » d’un montant d’environ 6,5 milliards de FCFA.

L’objectif du projet est de renforcer les capacités des pays du Bassin du Congo sur les questions REDD+, afin de les aider à se préparer au futur système REDD+ et à en tirer bénéfice pour la gestion durable de leurs écosystèmes forestiers.

De manière spécifique, ce projet d’une durée de cinq ans permettra d’améliorer les connaissances et la coordination sur les questions de REDD+ dans le Bassin du Congo, de renforcer les capacités techniques pour la mesure et le suivi des stocks de carbone dans les forêts du Bassin du Congo, et d’aider à intégrer le concept de REDD+ dans les projets de GDF.

Le projet régional REDD+ a démarré ses activités en août 2011 avec la signature de l’accord de don entre la COMIFAC et la Banque Mondiale. Ce Projet a été mis en vigueur en novembre 2011 et exécuté par le Secrétariat Exécutif de la COMIFAC jusqu’en juillet 2012 date d’installation de l’équipe de la Cellule de Gestion du Projet (CGP). La Banque est l’agence d’exécution de ce projet et la COMIFAC en assure la coordination de la mise en œuvre. Le lancement du projet a eu lieu en mars 2012 au cours d’un atelier à Bangui (RCA). Celui-ci a été précédé par la première session du Comité de pilotage dudit projet qui a validé le PTBA 2012.

Le projet est articulé autour de quatre composantes dont trois composantes techniques et une composante transversale à savoir:

La réalisation des objectifs du projet est assurée au moyen de trois composantes techniques et une composante transversale à savoir :

  1. L’amélioration des connaissances et de coordination de la REDD+ dans le bassin du Congo (Composante 1) ;
  2. Le renforcement des capacités techniques de mesure et de suivi des stocks de carbone dans les forêts du bassin du Congo (Composante 2) ;
  3. L’intégration du concept de REDD+ dans les projets de gestion durable des forêts (Composante 3). Cette composante est organisée en deux sous-composantes (3a et 3b) respectivement chargées de la mise en place d’une cellule d’appui aux projets pilotes REDD+ (CAPREDD+) (sous-composante 3a) et de la définition des méthodologies et des lignes directrices pour promouvoir la REDD+ dans le bassin du Congo (sous-composante 3b).
  4. La gestion du projet (Composante 4).

Au cours des deux premières années du projet, l’accent a été mis sur le recrutement des firmes chargées de la réalisation des activités et sur l’organisation des réunions de concertations au niveau régional. Au 30 novembre 2013, tous les contrats avec les firmes ont été signés à l’exception de la firme chargée d’accompagner les négociateurs dans le cadre du changement climatique.

Contacts Projet REDD+

Tél: +237 694 03 73 32 /+237 222 20 85 75

Email: projetreddcomifac@yahoo.fr

Adresse postale : Projet PREREDD+, COMIFAC, BP20818, Yaoundé

Plan d’accès : Quartier Golf, Yaoundé

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