Gestion durable des forêts: l’Allemagne et la COMIFAC en symbiose
Yaoundé, Cameroun-15 juin 2020- Sous la présidence du Ministre des forêts et de la faune par ailleurs Président en exercice de la COMIFAC Monsieur Jules Doret Ndongo, le Gouvernement de la République Fédérale d’Allemagne représenté par Mme Gabriela Bennemann chargée d’Affaires à l’Ambassade de la République Fédérale d’Allemagne auprès de la République du Cameroun et la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) représentée par son Secrétaire Exécutif Monsieur Raymond Ndomba Ngoye ont procédé à la signature d’un Accord de Coopération au Développement.
Y étaient également présents des hauts cadres du Ministère des Forêts et de la Faune, du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC et le Directeur Programme Gestion durable des forêts dans le Bassin du Congo.
Cet accord de Coopération est le deuxième que la République Fédérale d’Allemagne signe avec une Organisation Intergouvernementale après l’Union Africaine.
Il a pour objectifs de développer des relations sur des bases transparentes et équitables afin de satisfaire à la volonté des chefs d’État des pays membres de la COMIFAC ; de concilier les impératifs de développement économique et social avec la conservation de la diversité biologique et la gestion durable des écosystèmes forestiers dans le cadre d’une coopération régionale et internationale bien comprise.
Coopération Allemagne – COMIFAC
L’Allemagne est le principal partenaire financier de la COMIFAC. Les deux parties entretiennent depuis 2003 des relations de coopération qui ont évolué au fil des années et atteint aujourd’hui une maturité certaine, marquée par plusieurs acquis au bénéfice de la conservation durable des forêts du bassin du Congo.
La GIZ et la KFW sont les institutions allemandes qui appuient la COMIFAC dans l’exécution des actions de développement
Au- delà de l’aspect financier, ces appuis sont d’ordre institutionnels, organisationnels, techniques très importants et portent sur des thématiques telles que la lutte contre le braconnage, la certification forestière, la gouvernance forestière, la formation forestière et environnementale, le respect des droits des populations autochtones, l’accès et le partage des ressources, pour ne citer que celles-là.