Journée internationale de la diversité biologique 2023: De l’accord à l’action, reconstruire la biodiversité

Alors que la communauté internationale est appelée à réexaminer sa relation avec le monde naturel, une chose est sûre : malgré nos avancées technologiques, nous dépendons entièrement d’écosystèmes sains et dynamiques pour notre eau, notre nourriture, nos médicaments, nos vêtements, notre carburant ou notre énergie, par exemple.

Tout cela implique le respect, la protection et la restauration de notre richesse biologique.

Cette année est sans aucun doute particulière sur le plan de la conservation de la biodiversité.

L’adoption du cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal – un accord historique signé en décembre 2022 qui fixe des objectifs et des mesures concrètes pour enrayer et inverser la disparition de la biodiversité d’ici à 2050 – nous donne un

Les écosystèmes des pays de l’espace COMIFAC, renfermant les forêts du Bassin du Congo, second massif forestier tropical après le massif Amazonien, possède une riche et extraordinaire diversité biologique à laquelle sont associées les connaissances, innovations et pratiques traditionnelles. Les ressources de la biodiversité et les connaissances traditionnelles qui y sont associées constituent un potentiel inestimable de développement socio-économique des pays de l’Afrique centrale ; plus de 115 millions de personnes dépendent de cette diversité biologique. Conscients de ce potentiel extraordinaire, tous les pays de l’espace COMIFAC ont ratifié la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) et sont aussi parties aux deux accords supplémentaires à savoir : le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques (PC), adopté le 29 janvier 2000 et entré en vigueur le 11 septembre 2003 ; le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (APA) à la Convention sur la diversité biologique (PN) adopté le 29 octobre 2010 et entré en vigueur le 12 octobre 2014.

regain d’espoir.

C’est pourquoi le thème de la Journée internationale de la diversité biologique est « De l’accord à l’action : reconstruire la biodiversité ». Ce slogan défend l’idée que, maintenant que nous disposons d’un plan d’action convenu au niveau mondial, nous devons mettre en œuvre toutes les mesures prévues par l’accord avant 2030. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons obtenir une diversité biologique protégée et durable à l’horizon 2050.

S’engager pour défendre la biodiversité

Entrée en vigueur en 1993, la Convention sur la diversité biologique (CBD) a été ratifiée jusqu’à présent par 196 états. Cette convention internationale vise à défendre la diversité biologique, l’utilisation durable des ressources naturelles et la protection des ressources génétiques. Nous serions incomplets si nous omettions l’absolue nécessité d’un partage juste et équitable des avantages permis par le maintien de la biodiversité.

Étant donné l’importance de l’éducation du public et de la sensibilisation à la mise en œuvre de la Convention à tous les niveaux, l’Assemblée générale des Nations Unies a choisi la date du 22 mai, anniversaire de l’adoption de la convention, comme Journée internationale de la diversité biologique. [résolution 55/201 du 20 décembre 2000].

30 ans d’engagement autour de la diversité biologique

L’année 2023 marque le 30ème anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention sur la diversité biologique. Appliquée par un certain nombre d’états signataires, elle a également été mise à mal par nombre d’autres semblent-ils peu préoccupés par toutes ces questions ou soucieux d’abord de leur développement économique unilatéral.

Autant dire que la mobilisation de tous est plus que jamais nécesssaire…

 

L’Afrique centrale et la biodiversité

Les écosystèmes des pays de l’espace COMIFAC, renfermant les forêts du Bassin du Congo, second massif forestier tropical après le massif Amazonien, possède une riche et extraordinaire diversité biologique à laquelle sont associées les connaissances, innovations et pratiques traditionnelles. Les ressources de la biodiversité et les connaissances traditionnelles qui y sont associées constituent un potentiel inestimable de développement socio-économique des pays de l’Afrique centrale ; plus de 115 millions de personnes dépendent de cette diversité biologique. Conscients de ce potentiel extraordinaire, tous les pays de l’espace COMIFAC ont ratifié la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) et sont aussi parties aux deux accords supplémentaires à savoir : le Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques (PC), adopté le 29 janvier 2000 et entré en vigueur le 11 septembre 2003 ; le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation (APA) à la Convention sur la diversité biologique (PN) adopté le 29 octobre 2010 et entré en vigueur le 12 octobre 2014.

Dans une optique d’harmonisation de leurs approches nationales, les pays membre de la COMIFAC, ont favorisé en décembre 2006 la création du Groupe de Travail Biodiversité d’Afrique centrale en abrégé GTBAC. Ce groupe de travail bénéficiant de l’accompagnement de la Coopération technique allemande à travers le projet régional GIZ d’appui á la COMIFAC, a pour mission de rendre opérationnel les aspects de gestion durable de la biodiversité d’Afrique centrale notamment via la définition de positions communes, qui seront par la suite prises en compte dans l’élaboration au niveau national de leurs stratégies et plans d’action de la biodiversité.

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