Yaoundé, 27 avril 2020 – Depuis 2007, plus de 50 pays ont mis en place leur stratégie de REDD+, de nombreux gouvernements infranationaux se sont officiellement engagés à réduire la déforestation, et plus de 350 projets et programmes ont été mis en œuvre dans les tropiques. Cependant, jusqu’à présent, peu d’études ont été entreprises pour mesurer objectivement comment cette initiative a contribué à réduire les émissions causées par la déforestation et la dégradation des forêts.
La République du Congo vient de se doter, le 10 avril dernier, d’une nouvelle législation forestière visant à améliorer la gouvernance du secteur. Pour les experts, des inquiétudes subsistent en matière de reddition des comptes sur la redistribution et l’utilisation des revenus.
Après dix longues années de tractation, le projet de révision du code forestier a finalement été approuvé par les deux chambres du parlement congolais. Cette nouvelle législation renferme un « paquet » de mesures visant l’augmentation de la contribution du secteur forestier à l’économie nationale, la création de l’emploi et l’accroissement de l’industrie locale.
Cet évènement a été célébré pour la première fois le 22 avril 1970. le Jour de la Terre est aujourd’hui reconnu comme l’événement environnemental populaire le plus important au monde.
Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l’environnement dans leurs communautés. Aujourd’hui, le Jour de la Terre est célébré, à travers le monde, par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays.
Boali- République centrafricaine, 17-18 mars 2020- l’atelier de présentation des résultats du projet de partage d’expérience s’est tenu à l’hôtel le Bon Samaritain. La rencontre avait pour objectifs de présenter les résultats obtenus de ce projet et de partager les expériences positives après échanges avec les participants.
Le monde entier fait face à une pandémie du Covid-19 qui a déjà causé, à ce jour, la mort de plus de 41 000 personnes. Les scientifiques, qui se perdent en conjecture pour trouver la source du nouveau coronavirus, estiment qu’il est d’origine animale. La consommation de la viande de ces animaux pourrait être à l’origine de la contamination de l’homme. Plusieurs chercheurs lancent déjà la sonnette d’alarme pour la préservation de la biodiversité, en Afrique notamment.
Annoncée au cours d’un Conseil des ministres en novembre 2019, le Président Félix Tshisekedi a signé, le week-end dernier, une ordonnance portant création de l’Agence Congolaise de transition écologique et développement durable (ACTEDD). Celle-ci a pour rôle de concevoir, coordonner et d’implémenter les politiques nationales relatives à la transition écologique en République démocratique du Congo.
La vente et la consommation de la viande de pangolin et de chauve-souris sont désormais interdites au Gabon. Cette décision intervient alors que les scientifiques soupçonnent les deux espèces d’être à l’origine de la pandémie du Covid-19 qui touche tout le monde entier.
La concession de Mimbeli-Ibenga, une unité forestière d’aménagement (UFA) de la société CIB-Olam située à Pokola dans la région de la Sangha, au nord de la République du Congo est désormais certifiée Forest Stewardship Council (FSC) à 100 %. Elle devient la quatrième UFA de CIB-Olam à obtenir cette certification après Pokola, Kabo et Loundoungou-Toukoulaka.
Le ministre congolais de l’Environnement et du Développement durable, Claude Nyamugabo, et le ministre gabonais des Eaux et forêts, de la Mer et de l’Environnement, Lee White, ont signé un mémorandum d’entente pour la réalisation de projets liés à l’environnement et au développement durable. L’initiative appartient aux chefs d’États du Gabon et de la République démocratique du Congo (RDC).
Une nouvelle initiative vient de voir le jour pour améliorer la gestion des ressources naturelles de l’Espace Tridom Interzone Congo (Etic), un programme conjoint de conservation mis en place par le gouvernement congolais et le Fonds mondial pour la nature (WWF) dans le but d’améliorer la gestion de la partie congolaise de la zone Tri-nationale du Dja-Odzala-Minkébé (Tridom).
Trop précieuses pour pouvoir les perdre
Lorsque nous buvons un verre d’eau, écrivons dans un carnet, prenons des médicaments contre la fièvre ou construisons une maison, nous ne faisons pas toujours le lien entre ces actions et les forêts. Pourtant, tous ces aspects de notre vie, et de nombreux autres, sont liés d’une manière ou d’une autre aux forêts.