Le Congrès mondial de la nature de l’UICN s’ouvre à Marseille et en ligne
Marseille, France, 3 septembre 2021 (UICN) – Le Congrès mondial de la nature de l’UICN, le forum environnemental de prise de décisions le plus important et le plus inclusif de la planète, s’ouvre aujourd’hui à Marseille avec une allocution du Président français Emmanuel Macron. La COMIFAC et ses partenaires y sont presents.
Premier événement environnemental hybride, en présentiel et en virtuel, depuis le début de la pandémie de la COVID-19, le Congrès de l’UICN vise à permettre une large participation du monde entier tout en préservant la santé des participants.
Pour rappel, le Congrès mondial de la nature de l’UICN réunit l’ensemble de la communauté mondiale de la conservation de la nature, y compris les plus grands experts internationaux en matière de sciences, politiques et pratiques de la conservation. Le Congrès, qui se tient tous les quatre ans, permet aux 1400 organisations membres de l’UICN de définir de façon démocratique quels sont les enjeux les plus pressants pour la conservation de la nature et quelles mesures prendre pour y répondre.
Parmi les orateurs dont la présence est confirmée figurent le Président français, Emmanuel Macron, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, la Présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, acteur et environnementaliste Harrison Ford, photographe Sebastião Salgado, et des dirigeants gouvernementaux, de la société civile, des peuples autochtones, du secteur privé et des universités.
Plaidoyer pour de nouveaux engagements en faveur du Bassin du Congo
La participation du bassin du Congo à cet évenement est axée sur un plaidoyer avec entre autres ;
- L’urgence d’un nouvel accord mondial climatique et environnemental : afin d’améliorer la coordination des actions, la restauration et la gestion durable des écosystèmes du Bassin du Congo devenu premier poumon vert de la planète, avec des engagements juridiquement plus contraignants pour les signataires.
- Plus de fonds pour le Bassin du Congo : une augmentation substantielle de la participation financière des principaux Etats contributeurs et bailleurs de Fonds de la finance climatique et environnementale, est désormais vitale pour accompagner le Bassin du Congo dans l’opérationnalisation de son Plan de Convergence.